Alcool et lendemains de veille
Version pour les jeunes
La gueule de bois est-elle répandue ?

Dès l’âge de 12 ans, certains Québécois boivent déjà trop, ce qui veut dire que 26 % des hommes et 11% des femmes ont consommé 5 verres ou plus, lors d’une même occasion, au moins une fois, au cours de la dernière année.
Chez les 18-24 ans, la proportion des buveurs abusifs atteint 40%. Ces statistiques sont inquiétantes et elles augmentent depuis quelques années. La proportion des Québécois de 12 ans et plus rapportant une consommation excessive d’alcool est aujourd’hui de 18%, alors qu’elle était de 11% il y a 10 ans. Triste constat.
On estime que 10% des consommateurs québécois ont la gueule de bois de façon plus ou moins régulière, car 75% des personnes qui consomment excessivement ont parfois un mal de bloc. Quant au 25% qui restent, on ne sait toujours pas pourquoi ils ne connaissent pas de durs lendemains de la veille, mais l’explication pourrait être génétique.
1. Le mal de bloc
Les symptômes du mal de bloc varient selon le taux d’alcool dans le sang, qui dépend essentiellement du temps, du poids et du sexe. La distribution de l’alcool dans le sang, elle, est fonction de la relation masse maigre/masse grasse de l’organisme. Le calcul du taux d’alcoolémie demeure donc approximatif, car pour un poids équivalent, il y a des variations dues à l’âge et à l’adiposité.
Malaises du lendemain de veille | |
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Symptômes de types généraux |
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Douleurs (symptômes nociceptifs) |
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Désordres gastro-intestinaux (les plus incommodants et les plus désagréables) |
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Activité accrue du système nerveux sympathique |
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Symptômes sensoriperceptifs |
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Sommeil |
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Atteintes cognitives |
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Atteintes psychopathologiques |
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