Pourquoi tu bois, André ?
Ah, moi, je bois surtout de manière sociale. Quand je suis avec des amis, lors de belles rencontres, ou parfois juste pour me récompenser après une grosse journée. Par contre, je tiens à préciser : ce n’est pas pour me détendre. Quand j’ai besoin de relaxer, c’est vraiment le sport qui fait le boulot, pas l’alcool. C’est une distinction qui est importante pour moi.
Comment tu décrirais ta consommation d’alcool ?
Je dirais que ma consommation est réfléchie. Pour moi, boire avec une tête sur les épaules, c’est d’abord et avant tout ne pas prendre le volant après. C’est aussi de rester maître de la situation, de garder les idées claires et de ne jamais perdre le contrôle. Il faut toujours rester conscient de ce qu’on fait.
Comment ta relation avec l’alcool a-t-elle changé au fil du temps ?
Quand j’étais ado, c’était un peu la découverte, les excès. Comme beaucoup de jeunes, j’ai passé par cette phase-là. Aujourd’hui, je suis plus dans l’accueil, dans le plaisir d’être avec les autres. Mon focus, c’est de m’assurer que tout le monde passe un bon moment, alors ma consommation est plus modérée, plus consciente. Je pense aussi beaucoup à mes invités.
Est-ce que tu as déjà fait face à des défis liés à l’alcool ?
Oh, absolument. Il y a des moments où, par exemple, je reçois des shooters dans les bars juste parce que je suis connu. Par politesse, je les accepte, mais je trouve souvent des moyens de ne pas les boire sans que ça paraisse. C’est un petit défi quand on ne veut pas être impoli, mais en même temps, il faut savoir ses limites.
Qu’est-ce que tu transmets à tes enfants et petits-enfants sur la consommation d’alcool ?
Je leur parle beaucoup de modération. Pour moi, c’est important qu’ils comprennent qu’on peut célébrer, s’amuser, mais toujours de manière responsable. On communique beaucoup là-dessus. Je leur dis aussi que, oui, j’ai eu mes excès dans le passé, mais c’est justement pour qu’ils apprennent de ça.
Comment abordes-tu le sujet de l’alcool avec eux ?
C’est un sujet ouvert. On en parle librement. Il n’y a pas de tabou à la maison. Ce qui est important pour moi, c’est qu’ils comprennent que l’équilibre est essentiel, et ça, ça vaut pour l’alcool comme pour d’autres choses, comme l’usage des écrans, par exemple. L’équilibre, ça se trouve aussi dans les activités physiques, dans le sport.
Et à la télévision ? Est-ce que l’alcool envoie un mauvais message ?
Petite anecdote : aux Enfants de la télé, je ne prends jamais une seule gorgée de mon verre. L’idée, c’est de recréer l’ambiance d’un souper entre amis, de se rappeler des bons moments, mais sans que l’alcool soit au centre de tout ça. Je trouve que c’est important d’être attentif au message qu’on envoie, surtout à la télé.
Comment tu vois l’évolution de la consommation d’alcool au Québec dans les prochaines années ?
Je pense qu’on va devenir de plus en plus conscients des risques liés à l’abus d’alcool. Il y a une plus grande sensibilisation à la santé mentale, et je crois que ça va influencer positivement notre façon de consommer.