Montréal, le 18 novembre 2021 – Après plus de trois décennies à la direction générale d’Éduc’alcool, Hubert Sacy prendra congé de l’organisme le 31 décembre prochain. 

À cette occasion, le conseil d’administration d’Éduc’alcool a tenu à lui rendre hommage pour « le travail exceptionnel qu’il a accompli à la barre de l’organisation et pour sa loyauté exemplaire à sa mission ». 

« Communicateur d’exception, Hubert Sacy a réussi, notamment par sa passion, sa conviction et ses formules colorées, mais toujours pertinentes, à développer et à maintenir une relation empreinte de respect et de confiance avec les Québécois, sur un sujet aussi délicat que leur consommation d’alcool. Ce n’est pas sans raison que le taux de crédibilité d’Éduc’alcool se situe aujourd’hui à 95 %1 », a déclaré le président du conseil d’administration de l’organisme, Richard Gagnon.  

Pour lui, le succès d’Éduc’alcool repose en bonne partie sur le fait qu’Hubert Sacy a toujours préféré s’adresser à l’intelligence des gens en leur présentant avec rigueur des données complètes, objectives et probantes, plutôt que d’adopter une approche moralisatrice ou condescendante. Sa formule Ni banaliser, ni diaboliser illustre bien le sens des nuances qui l’a caractérisé et qu’il n’a jamais perdu de vue. 

« Mentionner toutes les réalisations d’Hubert Sacy du tout début des années quatre-vingt-dix jusqu’à nos jours serait mission impossible. Mais on ne peut passer sous silence le fait que, de tous les Canadiens, ce sont – et de loin – les Québécois qui connaissent le plus les niveaux de consommation à faible risque (qu’ils respectent de plus en plus) et que leur relation avec l’alcool est généralement plus saine. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard que le slogan d’Éduc’alcool, La modération a bien meilleur goût, est devenu un proverbe au Québec », a souligné Richard Gagnon. 

Une contribution soulignée par la vice-première ministre du Québec 

Pour sa part, la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, madame Geneviève Guilbault, a décerné la Médaille de l’Assemblée nationale à Hubert Sacy, en reconnaissance du travail qu’il a accompli à Éduc’alcool au cours des 30 dernières années.  

« C’est un privilège de remettre cette distinction à monsieur Hubert Sacy. Ce communicateur chevronné a consacré 30 années de sa vie à changer positivement notre relation avec l’alcool, par une approche sensible, informative et axée sur la prévention. Grâce au travail de monsieur Sacy et d’Éduc’alcool, les Québécois sont mieux outillés pour faire des choix éclairés lorsqu’ils consomment des boissons alcooliques; ils boivent moins, et boivent mieux », a déclaré Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de le Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale. 

Une référence partout dans le monde 

Le président du conseil d’administration, Richard Gagnon, a de plus mentionné le rayonnement d’Éduc’alcool, la reconnaissance de son modèle partout au Canada et dans de nombreux pays étrangers, la rigueur de ses publications sur l’alcool et la santé et le fait qu’Éduc’alcool soit devenu l’organisme de référence dans son domaine au pays et ailleurs. 

Il a indiqué que le conseil d’administration a entrepris la démarche pour assurer la succession et prendre le relais à la direction générale. L’annonce de la nomination de la personne retenue se fera une fois le processus complété. 

Je dois à Éduc’alcool bien plus que ce qu’il me doit 

De son côté, Hubert Sacy a souhaité dire à Éduc’alcool, ses présidents, administratrices et administrateurs, membres, partenaires, collaboratrices et collaborateurs, toute la reconnaissance qu’il a pour eux.  

« Alors que je travaillais dans la lumière, ils ont été des dizaines, dans l’ombre, à en faire au moins autant que j’en ai fait pour la réalisation des mandats d’Éduc’alcool », a-t-il déclaré. 

Et d’ajouter : « Ce n’est pas moi qui ai fait Éduc’alcool. C’est Éduc’alcool qui m’a fait, car j’ai beau avoir donné à Éduc’alcool le meilleur de moi-même, ce que je dois à Éduc’alcool est infiniment plus que ce qu’il me doit ».

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